12 Juin 2020
Marcher sur la Lune (hommage à Mickaël Jackson)
Couplet 1
Etre de contraste et de contraires
De stress, de strass, de cire ou de chair
Etre de paillettes et de feux de paille
Acharné de superflu, de travail
Descendu d’être monté tellement haut
Entre l’Everest et le caniveau
Un jour, il reste les deux pieds sur terre (ou « un jour resté…»)
Et un autre il s’envole dans les airs
Fragile dans toutes ses carapaces
Dans cette vie qui parfois le lasse
Isolé au milieu de la foule
Naviguant au milieu de la houle (ou « naviguant en affrontant la houle»)
Refrain
(Le) seul à nous emmener
Vers d’improbables contrées
Le seul à nous faire
Marcher sur la lune
(Le) seul à nous transporter
Vers d’autres voies lactées
Le seul à nous faire
Marcher sur la lune
Couplet 2
Il est toujours vivant et immortel
A sa vue quelque chose d’irréel
Plane derrière ses yeux, derrière ses pas
Parler d’lui au passé ? Pas pour moi !
Il lui faut un ciel empli d’amour
Pour continuer sa vie, son parcours
Ce n’est pas un chanteur, pas un homme
(ou « c’est bien plus qu’un chanteur, plus qu’un homme »)
Juste un empereur dans son royaume ( ou « Seul’ment un emp’reur… »
Juste une icône interplanétaire
Devant lui on perd tous ses repères
La galaxie comme nouveau dance floor
Non, le roi de la pop n’est pas mort
Refrain
Couplet 3
Il est la danse, la voix, le talent
Il est la voix, le funk et la danse,
La pop le rock la soul
L’étoile qui brille au delà du temps
Renaud Séchan, c’est pas chiant
Dans ton monde, ton stylo
Des banlieues, des bistrots
Où des gars, tête pleine d’eau
Parlent que d’ leurs bagnoles
Ça t’démange dans les grolles
Ils parlent de leurs gonzesses
Des canons ou des pestes
Des petites ou des grandes
Qui leur foutent les glandes
Parc’qu’elles se sont tirées
Ou qu’elles s’sont pas pointées
Celles qui les font rêver
Ou qui les font gerber
Renaud, Séchan
Renaud, c’est pas chiant
Tatatin
Dans ton monde, ton stylo
Ceux qui t’bassinent sérieux
Les ringards de mes deux
Les cons les militaires
Ceux qui bouzillent la terre
Des nases, des journaleux
Qui salissent ton ciel bleu
Y a des grands coups de gueule
Et d’grandes claques dans la gueule
Y a des maigres, des tas d’chair
Et y a même la Tatcher
Si ! Si ! Vous êtes sûrs ?
Ben j’vous l’dis
Ah bon
Renaud, Séchan
Renaud, c’est pas chiant
Tatatin
Dans ton monde, ton stylo
Des dealers, des fachos
Des loubards, des crados
Qui se la joue peinards
Kanterbrau ou pétards
Et des paquets d’connards
Du côté du dollar
Des bofs et des blaireaux
Des « bourges » qui votent Sarko
Y a des gros dégueulasses
Qui tabassent leurs blondasses
Du genre un peu pétasses
Du style un peu grognasses
Renaud, Séchan
Renaud, c’est pas chiant
Tatatin
Dans ton monde, ton stylo
Y a des phrases et des mots
Des jolis pis des gros
Des phrases venues d’nulle part
Un peu tendance anar
Y a des belles, des Garbo
Y a des meufs, des cageots
Qui t’font chavirer l’cœur
T’inonder de bonheur
Y a celle que t’es avec
Y a celle que t’es son mec
Ou qu’t’as été avec
Qui t’avais cloué l’bec
Renaud, Séchan
Renaud, c’est pas chiant
Tatatin
Dans ton monde, ton stylo
La planète et ses maux
Les pauvres ou les bobos
Y a l’enfant que t’étais
Y a les cours de récré
Y a tout c’qui m’fait chialer
Tout c’qui m’fait rigoler
C’est pour ça que j’te suis
Depuis des décennies
C’est vrai qu’on a vieilli
L’important c’est la vie
Le reste putain ça craint
Tatatin-tatatin …..
Renaud, Séchan
Renaud, c’est pas chiant
Tatatin
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Enfant de Brel
Est devenu aussi le mien.
Et même quand on n’a que l’amour
Bonheur assuré nuit et jour
Qu’ on s’appelle Jeff ou Madeleine
On reste comme des âmes en peine
J’ai même aperçu des bourgeois
Entonner tes refrains tout bas.
Suivre tes chemins, suivre ta voie
C’est sûr, tu ne me quittes pas
T’ as laissé là une trace exquise
Maintenant que t’ as tourné la page
Il faut vraiment que tu le saches
Tu s’ras jamais un moribond
Par tes mots doux comme les bonbons
Et ta chanson des vieux amants
Sera notre hymne dans quelques temps +Refrain
Tu déverses ton vague à l’âme
Et d’Orly jusqu’à Knock Le Zout
On suit tes bonheurs et tes doutes.
Après ton tout dernier repas
Je suis comme tous ces gens-là
Autour de moi, désespérés,
Comme ceux du p’tit matin, paumés. + Refrain
Entre fanfare ou bien tocsin, nous, les paumés du p’tit matin,
Et depuis ton dernier repas, tu n’es pas parti de chez moi
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T’es toujours là (Daniel Balavoine)
Couplet 1
J’aimais tes poings toujours fermés sans cesse vers le ciel levés
Un peu comme pour nous avertir d’un danger ou même bien pire
J’aimais tes mots tellement forts qui dérangeaient du Sud au Nord
Qui dénonçaient la moindre chose un peu comme l’épine sur la rose
Tu laissais pas indifférent et c’est ça, le plus important
Ce que tu pensais, tu l’disais, avec des larmes et des sourires
Même au ciel
On t’oublie pas...
Daniel.
Couplet 2
Tu dénonçais les injustices
Mais celle qui a laissé ton fils
Ta bataille, soudain, sans son père
Est sûrement la pire des misères
Tous les cris, tous les SOS
Que tu as lancé sans adresse
Auront toujours un écho
T’étais vraiment un héros
Pour ta femme veuve qui s’éveille,
La vie n’est plus une merveille
Ni pour tes amis, tes parents,
Qui ont suivi ton enterrement
Refrain
Couplet 3
Et l’enfant
qui attend la pluie
Là-bas au fond de l’Ethiopie
Est orphelin une deuxième fois
Avec moins d’espoir qu’autrefois
Toi, petit homme mort au combat
T’as laissé des traces de toi
Tu es encore à nos côtés
Même si ta roue a tourné
Maint’nant, tu frappes avec ta tête
Ceux qui, là-haut pensent des sornettes
Il rest’ra toujours tes chansons
Qu’on reprendra à l’unisson
Refrain
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King Bob from Kingston
Nos ennuis, nos malheurs
Nos orages, nos erreurs,
On repousse ça plus loin
Pour demain, pour demain
Car l’ soleil brille toujours
Dans tes notes alentour
Doux lavage de cerveau
Par ta voix, par tes mots
Un p’tit coin de ciel bleu
Dans nos cœurs, dans nos yeux
Eclaire nos horizons
Nous plonge dans tes lagons
Et on surfe sur ta vague
Sur tes titres, sur tes tags
Que tu nous a écrits
Dans tes rires, dans tes cris
King Bob from Kingston, Kingston Jamaïca
You were a rolling stone .You’re Reggae and Rasta
Always in my heart. Always in my head
King Bob from Kingston, Kingston Jamaïca
You were a rolling stone .You’re Reggae and Rasta
Always in my heart. Always in my head
Tous ces conflits dans l’monde
Notre terre pas très ronde
Touchent ton âme rebelle
Oui tout ça t’interpelle
Tolérance, différence
Entrent alors dans ta danse
Parcourant l’univers
Dans nos joies, nos galères
Pas d’lézard, pas de hic
Au fil de ta musique
Qui rend tous les hommes libres
Vibration positive
Mélodies « cool », rythmées
Car de toi, elles sont nées
Comme toi elles sont nées
Colorées, métissées
Refrain
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Les enfants de Nelson
Couplet 1
Les enfants de Nelson
voient pas la vie en grand
ils la voient simplement
miraculeusement
Ils sont pâles ou bien sombres
entre soleil et ombre
Ils jouent du bout des doigts
la symphonie des rois
touches blanches, touches noires
accordées pour un soir
et pour l’éternité
pour nous faire rêver
Couplet 2
Les enfants de Nelson
relèvent un peu la tête
pour faire un peu la fête
ouvrir toutes les fenêtres
Ils sont de mille couleurs
et de mille bonheurs
Ils fuient toutes les prisons
et plongent dans les lagons
Ils pensent à l’avenir
A vivre et à sourire
A respirer l’air pur
loin de toutes les blessures
Couplet3
Les enfants de Nelson
parlent de fraternité
parlent de liberté
changent l’hiver en été
Ils suivent leurs destins
Imaginant demain
et le soleil levant
brillera plus qu’avant
Ils chantent dans les ruelles
le rock ou le gospel
le reggae ou le rap
et la vie qui nous happe
Les enfants de Nelson
voient pas la vie en grand
ils la voient simplement
miraculeusement
NB : début couplet 2
Les enfants de Nelson
sont si bien dans leur tête
et leur cœur est en fête
ouvrant toutes les fenêtres
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Dans la batterie de Phil Collins
Couplet 1
J’entrevois des plages désertes
Des poissons dans les eaux vertes
Le frissonnement des cocotiers
Sous le souffle des alizés
Je rejoins l’oiseau dans le ciel
Qui survole à tire d’ailes
Un monde enfin apaisé
De sagesse et de liberté
Dans la batterie de Phil Collins
Oui, tout ça que je respire
Dans la batterie de Phil Collins
Couplet 2
Je plonge dans la plénitude
Des instants de solitude
Où mes vils et sombres desseins
Vont par magie se colorier
Je ressens l’envie d’avancer
De mordre dans la destinée
De mettre du bleu sur mes chemins
Jusqu’à la lumière que j’atteins
Refrain